Non seulement la philosophie taoïste envisagent l’homme dans son ensemble, mais aussi dans son environnement, sensible aux différents climats, aux saisons, aux rayonnements qui agissent sur lui, provenant du soleil, de la lune ou de la terre, sur laquelle il vit.
L’homme est pour eux un reflet de l’architecture du monde et du mouvement de l’univers: « il répond au ciel et a la terre », qui sont 2 des 3 sources du Qi (énergie)
Il est dans son corps tout entier au plus profond de son fonctionnement vital, assujetti aux grandes lois fondamentales, comme tout objet à la surface de la terre. Il est soumis aux influences cosmiques et telluriques.
C’est seulement depuis peu que s’étudie l’écologie, les chinois en avaient noté l’importance depuis des millénaires, et avaient érigé l’appartenance de l’homme à la grande loi binaire universelle de l’alternance et de la complémentarité « Yin – Yang » symbolisé dans le Tao.
Dans l’univers, le Yin et le Yang s’appliquent aux saisons et aux cycles des jours et des nuits: à minuit le Yin est a son maximum, à ce moment nait le yang qui augmente jusqu’à midi où il est à son paroxysme, c’est l’heure où nait le Yin. Ainsi, quand le Yang croît, le Yin décroit et cette évolution s’applique également aux cycles des saisons.
Au printemps, le Yang augmente jusqu’à l’été, époque de son maximum puis c’est la naissance du Yin qui croît jusqu’à son maximum: l’hiver.
Chez l’homme le corps est Yin et Yang: « son corps a besoin du Yin et du Yang, comme la terre a besoin de l’eau et du soleil » (Nei Jing) et sa physiologie reflète le yin et le yang de l’univers.
On distingue traditionnellement quatre étapes de la vie:
- La naissance
- La vie
- la maladie
- la mort
Toujours selon le « Nei jing« , les hommes et animaux qui vivent sur terre doivent suivre les lois de la nature pour conserver leur énergie et maintenir ensemble le Yin et le Yang. La mort est simplement la séparation de ces deux souffles.