Le Huangdi Nei Jing (黄帝内经) ou Classique interne de l’empereur Jaune est le plus ancien ouvrage de médecine traditionnelle chinoise . Il se divise en deux parties : le Su Wen et le Ling Shu. Il est la base de toute la médecine chinoise, tous les aspects de la médecine y sont abordés, avec leur traitement, et plus particulièrement le traitement par acupuncture.
De nombreuses théories élaborées par des écoles de médecine chinoise célèbres s’appuient sur cet ouvrage.
Les Deux parties du Huangdi Nei Jing
La première partie, le Su Wen (素問 ou 素问), connue comme regroupant les questions de bases sur l’origine du monde. Il couvre les théories fondamentales de la médecine chinoise, notamment « la Théorie du Yin / Yang » et « la Théorie des cinq éléments« et ses méthodes de diagnostics.
La deuxième partie, le Ling Shu (靈樞 ou 灵枢; le pivot spirituel), aborde l’acupuncture de façon détaillé.
Bien que ces 2 parties forment ce que nous appelons le Huangdi Neijing, il est bon de remarquer qu’en pratique le titre Neijing se réfère souvent au Su Wen seulement.
La « légende » veut que ce soit Huang di (l’empereur jaune) qui soit l’auteur de cet ouvrage. Ce dernier se présente sous forme de dialogue entre l’empereur Jaune, son médecin et six de ses légendaires ministres.
En fait cet ouvrage est le fruit de plusieurs auteurs, à des époques différentes. Il est accepté que ce grand classique de la médecine traditionnelle chinoise ait pu être compilé durant la période des royaumes combattants (-500 à -220) et celle de la dynastie Han (-206 à +220).
En 762, Wang Bing finit la révision du Su Wen après 12 ans de travaille. Il rassembla les différentes versions et fragments du Su Wen et le réorganisa dans le format tel que nous le connaissons aujourd’hui, c’est à dire avec ses 81 chapitres.
Quant au Ling Shu, il a été collecté et complété par Shi Song en 1155, toutes les versions actuelles sont basées sur celui-ci puisque aucune des versions précédentes n’ont survécu.
C’est donc la réunion du Su Wen et du Ling Shu, de deux époques différentes, qui forme le Huandi Neijing tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Les traductions du Huangdi Nei Jing
Une très bonne traduction du Su Wen, mais en anglais, de Paul U. Unschuld et Hermann Tessenow.
En ce qui concerne le Ling Shu vous pouvez voir une très bonne traduction de Constantin Milsky et Gilles Andrès aux éditions « La Tisserande » ci-dessous (cliquez sur l’image) :
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