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La municipalité de Pékin

Pékin (en chinois : 北京 ; pinyin : běijīng, littéralement « capitale du nord ») est la capitale de la République populaire de Chine. Située dans le nord du pays, la municipalité de Pékin (北京市, abrégé en 北京), d’une superficie de 16 800 km2, borde la province du Hebei ainsi que la municipalité de Tianjin. Pékin est considérée comme le centre politique et culturel de la Chine, tandis que Hong Kong et Shanghai dominent au niveau économique.

D’abord ville périphérique de l’empire chinois sous les Han et les Tang, elle prend de l’importance lorsque les Jurchen, qui fondent la dynastie Jin, la choisissent comme leur capitale principale en 1153. Le prince mongol Kublai Khan en fait de même sous le nom de Dadu (« grande métropole »), enfin les Ming y transfèrent leur administration en 1421, parachevant le choix de Pékin comme capitale de la Chine. Située à proximité de la Grande Muraille, Pékin abrite des monuments célèbres comme la Cité interdite et le Temple du ciel, qui sont inscrits au patrimoine mondial. De nombreuses réalisations architecturales et structurelles ont modifié la ville à l’occasion des Jeux olympiques dont elle a été l’hôte en 2008.

Avec 19,6 millions d’habitants (2010), Pékin est la deuxième ville la plus peuplée de Chine après Shanghai. La zone urbaine compte quant à elle 18 millions d’habitants. Le parler pékinois forme la base du mandarin standard. D’un point de vue économique, Pékin est la troisième ville de Chine par le PIB total derrière Shanghai et Hong Kong. Elle connaît une croissance économique très rapide, nettement plus de 10 % par an dans les années 2000. Un nouveau Central business district (CBD) est en construction.

 

Toponymie

Transcriptions

La francisation « Pékin » aurait été introduite par un jésuite français au XVIe ou XVIIe siècle et ne tient pas compte du changement de prononciation (palatalisation) qui survint pendant la dynastie Qing et qui transforma le [k] devant un [i] en [tɕ] (notée j en pinyin). Cette appellation est semblable à celle qu’ont adoptée certaines autres langues occidentales : Pechino [pekino] en italien, Peking en allemand et en néerlandais, ou encore Pequim (prononciation semblable à celle du français) en portugais, par exemple.

En revanche, le terme Beijing est d’usage courant en anglais, où il a remplacé Peking. Beijing est aussi le nom reconnu par l’ONU et par l’Office québécois de la langue française.

 

Géographie

La ville de Pékin est située dans le nord-est de la Chine. Sa superficie totale est de 16 808 km2.

La ville est située à une latitude de 39 °54′20″N et à une longitude de 116 °23′29″E. Elle se trouve donc à la même latitude qu’Ankara, la capitale de la Turquie, ou de Valence en Espagne.

 

Situation

Pékin se situe à 110 kilomètres de la mer de Bohai, à l’extrémité nord-est de la plaine de la Chine du Nord. Il y a des montagnes à l’ouest et au nord de Pékin. Plus au nord encore se trouvent des régions rattachées tardivement à la Chine. C’est la raison pour laquelle la Grande Muraille de Chine, qui marquait la limite du territoire chinois vers le nord, passe à proximité de Pékin.

 

 

Climat

Pékin n’est pas très éloigné de la mer, mais celle-ci se trouve à l’est, alors que les vents dominants viennent plutôt de l’ouest, comme c’est souvent le cas dans l’hémisphère Nord. C’est la raison pour laquelle le climat de Pékin est de type continental des façades orientales des continents, comme celui de New York mais de manière encore plus marquée. Les hivers sont froids et secs et les étés sont très chauds et humides avec des indices de chaleur qui peuvent atteindre ou dépasser les 45°C pendant les fortes vagues de chaleur. Les différences de températures entre les saisons sont très fortes comme le montre le record maximal qui est de 42,6 °C et le record minimal qui est de -27,4 °C. Il pleut surtout en été, les pluies tombent sous forme de pluies chaudes. En effet juillet est le mois le plus pluvieux avec environ 13 jours de pluie en moyenne tandis qu’on compte seulement 2.8 jours de pluie en novembre.

Les températures moyennes vont de -2,7 °C pour le mois le plus froid à 27,0 °C pour le mois le plus chaud, avec une moyenne annuelle de 13,2 °C. La pluviométrie atteint 532.0 mm en moyenne par an, les pluies estivales sont dues à la mousson et s’abattent sous forme d’averses chaudes; la ville, qui connaît un climat sec, compte tout de même environ 70 jours de pluie par an. Début 2008, les premières dunes du désert de Gobi se trouvaient à 80 km de la capitale. Le réservoir de Guanting, qui alimente Pékin en eau, a vu son niveau baisser de moitié entre 2002 et 2007.

 

 

 

 

 

Relevé météorologique de Pékin (période 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −7,5 −4,5 1,3 8,8 14,8 19,6 22,5 21,5 15,8 8,6 0,3 −5,2 8
Température moyenne (°C) −2,7 0,6 6,8 14,8 20,8 25,1 27 25,9 21 14 5,3 −0,7 13,2
Température maximale moyenne (°C) 2 5,7 12,3 20,7 26,7 30,5 31,4 30,3 26,2 19,4 10,2 3,8 18,3
Record de froid (°C) −18,3 −27,4 −15 −2,9 2,5 9,8 15,3 11,4 3,7 −3,5 −12,5 −18,5 −27,4
Record de chaleur (°C) 14,3 19,8 29,5 33 41,5 42,6 41,9 38,3 35 31 23,3 19,5 42,6
Ensoleillement (h) 188,9 192,1 228,2 244,5 267,9 238,2 202,7 209,3 215,3 211,5 182 175,2 2 555,9
Précipitations (mm) 2,7 4,4 9,9 24,7 37,3 71,9 160,1 138,2 48,5 22,8 9,5 2 532
Nombre de jours avec précipitations 1,8 2,2 3,3 4,9 6,4 9,7 12,9 11,4 7,5 4,9 2,8 1,8 69,6
Humidité relative (%) 43 42 42 44 50 59 71 73 66 59 53 47 54,1
Source : China Meteorological Administration

 

 

Principales zones d’activités

La rue Wangfujing

Le Central business district de Pékin se trouve dans le secteur de Guomao. Il s’agit du nouveau quartier d’affaires qui accueille des sièges régionaux d’entreprises, des centres commerciaux et des logements de luxe. La rue de la finance, dans les secteurs de Fuxingmen et Fuchengmen, est traditionnellement le centre financier de la ville. Les secteurs de Wangfujing et Xidan constituent les principaux axes commerciaux. Zhongguancun, surnommé la Silicon Valley de la Chine, est un centre majeur en électronique et informatique, mais également en recherches pharmaceutiques. Pendant ce temps, Yizhuang, situé au sud de la zone urbaine, est devenu un nouveau centre pharmaceutique, informatique et d’ingénierie des matériaux. La ville de Pékin est également réputée comme étant un centre de marchandises contrefaites : dans les marchés partout dans la ville on peut trouver toutes les nouvelles tendances de la mode ou des DVD, souvent commercialisées pour les expatriés ou les touristes étrangers.

La principale zone industrielle est Shijingshan, située dans la périphérie occidentale de la ville. L’agriculture est réalisée à l’extérieur de la zone urbaine de Pékin, avec essentiellement des cultures de blé et de maïs. Les légumes sont également cultivés dans les régions environnantes de la zone urbaine pour pouvoir fournir la ville.

 

Développement économique et conséquences

Zhongguancun

Pékin voit sa réputation augmenter de plus en plus pour ses entreprises innovantes et des start-ups en pleine croissance. Sa culture est soutenue par une importante communauté d’entreprises chinoises et étrangères. Pourtant, Shanghai est souvent considérée comme le centre économique de la Chine, un plus grand nombre d’entreprises y étant présentes, alors que Pékin représente davantage le centre de l’esprit d’entreprise chinois.

Le développement de Pékin continue sur un rythme rapide, et la vaste expansion de Pékin a créé une multitude de problèmes pour la ville. Pékin est connu pour son smog tout autant que pour ses fréquents programmes d’économie d’énergie lancés par le gouvernement. Les Pékinois mais aussi les touristes se plaignent régulièrement de la qualité de l’eau et du prix des services de base tels que l’électricité ou le gaz naturel. Pour réduire la pollution de l’air, certaines industries importantes ont été sommées de réduire leurs émissions ou de quitter la ville. Shougang, une société métallurgique, jadis plus gros employeur et pollueur de la ville, a déplacé ses activités à Tangshan dans la province voisine du Hebei.

 

 

Problèmes environnementaux

brouillard pollutionLa capitale chinoise est confrontée à de nombreux problèmes environnementaux. Il s’agit notamment de la pollution excessive des rivières, des problèmes dans l’approvisionnement en eau potable, de la forte pollution atmosphérique, de l’insuffisance des transports publics et de l’accroissement de la circulation automobile. Depuis le début des années 1990, le gouvernement fait davantage d’efforts pour la protection de l’environnement. Il a ainsi instauré des lois favorisant le recyclage, normalisant l’évaluation d’impact environnemental, l’efficacité énergétique et monitorant la pollution atmosphérique.

Depuis le 1er janvier 2003, seules les voitures personnelles répondant à la norme Euro 2 pouvaient être enregistrées à Pékin. De nombreux autobus à moteur diesel ont été remplacés par des véhicules roulant au gaz naturel. En outre, le nombre de trolleybus électriques a atteint un total de 18 000 bus à Pékin. Pour le transport ferroviaire, des prolongations du réseau de métro ont été entreprises. La pollution de l’air dans la métropole est plus grave. La concentration élevée de particules et les émissions de dioxyde de carbone sont un problème majeur.

La qualité de l’air, selon l’OMS, reste l’une des pires au monde. Les raisons en sont les nombreuses usines et centrales électriques en périphérie de la ville, ainsi que le nombre des transports et des ménages utilisant des carburants ou combustibles polluant. En raison de l’urbanisation rapide, la forte augmentation du volume du trafic et de la concentration d’industries dans l’agglomération a conduit à une émission excessive de pollution et le smog constitue une menace sérieuse pour la santé publique, les maladies respiratoires étant de plus en plus importantes dans la population de la capitale.

Afin d’améliorer la qualité de l’air, de nouvelles règles d’émission plus strictes ont alors été adoptées. Depuis le 1er mars 2008, toutes les voitures neuves doivent répondre à la norme d’émission Euro 4, qui est obligatoire en Europe pour les voitures neuves depuis janvier 2005 (Euro 5 est depuis entrée en vigueur en Europe en septembre 2009).

À partir de 2008, l’ambassade américaine mesure la pollution à Pékin.

Depuis octobre 2012, le gouvernement chinois installe des stations qui mesurent la pollution de l’air à Pékin. En janvier 2013, la capitale en a 35. Pékin n’a eu aucun plan d’urgence de l’air avant celui de janvier 2013.

La concentration des particules inférieures à 2,5 µm de diamètre a battu le record des 700 µg/m3 durant 3 jours en janvier 2013. L’OMS conseille un maximum de 25 µg/m3 en moyenne sur 24 h. De nombreux vols ont été annulés à cause d’un manque de visibilité. Ce record est dû à un froid intense, provoquant une augmentation importante du chauffage au bois ou charbon. Selon l’AIE, la Chine consomme la moitié du charbon mondial.
De plus, l’absence de vent, le nombre des véhicules à énergie fossile, et les centaines d’usines près de Pékin ont empiré ce problème de pollution de l’air.

Les particules ont tué un total de 8 600 personnes en 2012 pour Pékin, Shanghai, Canton et Xi’an.

Une étude, publiée en juin 2013, réalisée par l’ONG Greenpeace et des experts américains, est centrée sur les 196 centrales à charbon situées à la périphérie de Pékin. Cette pollution a fait mourir près de 2 000 Pékinois en 2011, et environ 8 000 dans la province du Hebei.

 

Subdivisions administratives

La municipalité de Pékin exerce sa juridiction sur seize subdivisions : quatorze districts et deux xian.

District Population
(2010)¹
Population
(2000)¹
Superficie
(km²)
Densité
(par km²)
Dongcheng (东城区 : Dōngchéng Qū) 919 000 960 000 42,0 21 881
Xicheng (西城区 : Xīchéng Qū) 1 243 000 1 320 000 51,0 24 372
Chaoyang (朝阳区 : Cháoyáng Qū) 3 545 000 2 290 000 470,8 7 530
Haidian (海淀区 : Hǎidiàn Qū) 3 281 000 2 240 000 426,0 7 702
Fengtai (丰台区 : Fēngtái Qū) 2 112 000 1 369 000 304,2 6 943
Shijingshan (石景山区 : Shíjǐngshān Qū) 616 000 489 000 89,8 6 860
Mentougou (门头沟区 : Méntóugōu Qū) 290 000 267 000 1 331,3 218
Fangshan (房山区 : Fángshān Qū) 945 000 814 000 1 866,7 506
Tongzhou (通州区 : Tōngzhōu Qū) 1 184 000 674 000 870,0 1361
Shunyi (顺义区 : Shùnyì Qū) 877 000 637 000 980,0 895
Changping (昌平区 : Chāngpíng Qū) 1 661 000 615 000 1 430,0 1162
Daxing (大兴区 : Dàxīng Qū) 1 365 000 672 000 1 012,0 1349
Pinggu (平谷区 : Pínggǔ Qū) 416 000 397 000 1 075,0 387
Huairou (怀柔区 : Huáiróu Qū) 373 000 296 000 2 557,3 146
Miyun (密云县 : Mìyún Xiàn) 468 000 420 000 2 335,6 200
Yanqing (延庆县 : Yánqìng Xiàn) 317 000 275 000 1 980,0 160
¹ Population d’après les recensements officiels 2000 et 2010

 

Monuments célèbres

Chaque année, des millionsde touristes chinois et étrangers se rendent à Pékin pour visiter ses nombreux monuments historiques célèbres.

 

Tronçons de la Grande muraille

Grande Muraille de Chine

Longue de 8 851,8 km selon les derniers relevés, la Grande Muraille constitue l’ouvrage le plus important en termes de longueur, surface et masse jamais construit par l’homme. Sa construction interrompue puis reprise selon les dynasties s’étale sur près de vingt siècles. Ce système de fortifications, composé de murs et de tours de défenses, était principalement destiné à protéger la Chine des envahisseurs, notamment mongols.

Même si la grande majorité de l’édifice se situe loin de Pékin, il est possible de visiter quelques tronçons de la Grande Muraille qui se trouvent sur le territoire de la municipalité, à quelques dizaines de kilomètres du centre-ville. Des agences organisent chaque jour des voyages en bus vers les sites de Badaling, Mutianyu, Jinshanling ou Simatai. Ces secteurs ont été restaurés afin d’accueillir en toute sécurité les touristes, mais la grande majorité de l’édifice ne jouit pas d’autant de soins et est laissée à l’abandon.

 

 

Cité interdite

Construite sous l’ordre de l’empereur Ming Yongle au cours du XVe siècle, la Cité interdite fut la résidence principale des empereurs chinois, jusqu’au début du XXe siècle et la proclamation de la République de Chine. Sa construction dura 14 ans et réquisitionna environ un million d’ouvriers.

Sur une superficie de 72 hectares, ce palais possède selon la légende 9 999 pièces, mais 8 704 en réalité. Les différents bâtiments constituaient les bureaux, jardins et résidences de la cour impériale chinoise. La cité peut être divisée en deux parties : le sud, la cour extérieure, était destiné aux cérémonies et fonctions officielles publiques : le nord, la cour intérieure, était réservée aux habitations de l’empereur et de sa cour.

De nos jours, une fois rénové, le palais est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne. La Cité interdite a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité en 1987 par l’UNESCO.

Place Tian’anmen

Située au sud de la Cité interdite, entre la porte de la Paix Céleste (porte Tian’anmen) et la porte Qianmen, la place Tian’anmen est, avec ses 40 ha, la troisième plus grande place du monde. Au cœur de la ville, elle est entourée de monuments rappelant l’histoire de la Chine : la Cité interdite, la porte Zhengyang donnant accès à la ville impériale, le Palais de l’Assemblée du Peuple, le Monument aux Héros du Peuple, le Mausolée de Mao Zedong et le Musée historique. Elle est le lieu privilégié pour toutes les cérémonies officielles (défilé militaire de la fête nationale, etc.), mais aussi, malgré un important dispositif de sécurité, pour les contestations (manifestations de la place Tiananmen…).

Mausolée de Mao Zedong

Mausolée de MaoLe mausolée de Mao Zedong (毛主席纪念堂 – Máo Zhǔxí Jìniàntáng) est un monument sépulcral où est exposé le corps embaumé du dirigeant chinois Mao Zedong, ancien chef du politburo du Parti communiste chinois à partir de 1943 et président du comité central du PCC de 1945 à sa mort le 9 septembre 1976.

Bien que le dirigeant chinois ait souhaité lui-même être incinéré, il fut décidé peu après son décès de conserver son corps et de lui construire un tombeau monumental en plein milieu de la place Tian’anmen à l’emplacement de l’ancienne porte sud de la Chine qui datait des dynasties Ming et Qing, et qui constituait l’entrée sud de la Cité impériale avec la ville tartare.

Six jours sur sept, des milliers de personnes se pressent pour observer le corps du dirigeant dans un sarcophage de verre. Pour diminuer les temps d’attente, les visiteurs ne peuvent pas s’arrêter. Il est de plus strictement interdit d’entrer dans le mausolée avec un sac ou un appareil photo.

 

Temple du ciel

Le Temple du Ciel est un complexe religieux datant du XVe siècle. Construit sous le règne de l’empereur Ming Yongle, il est constitué de plusieurs temples entourés d’un vaste parc, dont les plus importants sont le Hall de prières pour de bonnes récoltes, la Demeure du Seigneur du Ciel (entourée par un mur des échos), la Salle de l’abstinence ou l’Autel du ciel.

Lieu de religion, le Temple du Ciel était fréquenté par l’empereur (le Fils du Ciel) afin de montrer son respect au Ciel. Les cérémonies de sacrifice y étaient très importantes.

Lieu hautement symbolique de la ville de Pékin, le Temple du Ciel a été inscrit par l’UNESCO à la liste du patrimoine mondial en 1998.

Temple de Yonghe

Temple de Yonghe

Situé au Nord-est de la partie centrale de la ville, le Temple de Yonghe est le plus important temple de bouddhisme tibétain à Pékin. Construit à la fin du XVIIIe siècle, le temple est initialement la résidence officielle des eunuques de l’empereur, avant de devenir une lamaserie en 1722. Sauvé de la Révolution culturelle par Zhou Enlai, le temple est ouvert au public depuis 1981, mais reste cependant un monastère toujours en activité et il est possible d’y croiser des moines.

 

 

Autres points d’intérêts

 

Hutong

Les hutong sont des quartiers populaires chinois constitués de maisons basses construites selon l’architecture traditionnelle : quatre bâtiments entourant une cour intérieure carrée. Souvent habitées par de vraies familles pékinoises, ces habitations bien souvent vétustes ont tendance à être remplacées par des résidences plus hautes. De tels quartiers existent encore au sud de la porte Qianmen et au nord du lac Qianhai, notamment.

La Cité impériale est une partie de la ville qui existait pendant les dynasties Ming et Qing. Elle comprenait un ensemble de jardins, tombeaux et divers bâtiments compris entre la Cité interdite dont elle était isolée par des douves de 52 m de large, et la ville tartare du Pékin historique dont elle était séparée par des murailles percées de cinq portes.

Les tours de la cloche et du tambour sont deux tours situées au nord du Pékin historique. Ces édifices avaient pour fonction d’annoncer les heures, jusqu’en 1924, lorsque l’empereur de Chine dut quitter la Cité interdite. La tour de la cloche abrite la plus grande et lourde cloche de Chine, qui pouvait être entendue à une distance de 20 km.

Le palais du prince Gong est une siheyuan traditionnelle constituée de 40 bâtiments et réputée pour son ornementation et son extravagance.

Le Pont Marco Polo est situé à 15 kilomètres de la ville de Pékin et enjambe la rivière Yongding. Il tient son nom de l’évocation que Marco Polo en a faite lors de ses voyages en Chine pendant le XIIe siècle. Il fut également le théâtre de l’incident du pont Marco Polo qui a mené à la seconde guerre sino-japonaise. L’architecture de ce pont en arc est particulièrement connue pour sa balustrade composée de 281 piliers surmontés d’autant de lions en pierre.

En plus de nombreux temples bouddhistes, la métropole chinoise compte certains édifices religieux chrétiens et musulmans. Héritages de la mission jésuite en Chine, la cathédrale de l’Immaculée Conception, Pé-Tang et l’église Saint-Joseph de Wangfujing sont les monuments catholiques les plus remarquables de Pékin. Quant à la mosquée de Niujie, il s’agit de la plus ancienne (996) et la plus grande (6 000 m2) mosquée de Pékin.

 

Parcs

Parc Behai

Contrairement à l’idée largement répandue qui assimile Pékin à une mégalopole très polluée et bétonnée, Pékin possède de nombreux parcs au cœur de la ville et dans sa périphérie.

Situé au nord-ouest de la Cité interdite, le parc Beihai s’étend sur 68 ha, dont 39 sont composés d’étendues d’eau. Construit depuis le Xe siècle, il s’agit d’un des parcs les plus anciens et le mieux entretenu, malgré le pillage des nations occidentales au XVIIIe siècle. Au milieu du lac principal (Mer du nord) se trouve une pagode blanche qui domine le parc.

En périphérie de la ville, il est également possible de visiter deux anciennes résidences impériales, qui servaient de refuge à l’empereur pendant les périodes estivales, afin d’échapper aux tumultes et à l’agitation de la capitale. Il s’agit de l’ancien palais d’été et du palais d’été.

L’ancien palais d’été était l’ancienne résidence des empereurs de la dynastie Qing. Ces derniers y menaient les affaires d’État, délaissant la Cité interdite pour les cérémonies formelles. Construit et aménagé sous le règne de différents empereurs, le palais était un parc constitué de nombreux bâtiments de style chinois mais aussi européen. Ainsi, sur plus de 3,5 km2 (8 fois la surface du Vatican), les palais réunissaient la plus grande collection d’antiquités chinoises de l’époque. En 1860, les troupes franco-britanniques pillent le palais et brûlent les bâtiments. La destruction du palais a ensuite continué dans l’histoire, notamment durant la Révolution culturelle. Désormais, l’ancien palais d’été représente pour les Chinois le symbole de l’humiliation infligée par les nations occidentales durant les guerres de l’opium et la période colonialiste.

 

Ancien palais d'été

Le Palais d’été est construit non loin de l’ancien palais d’été, sous l’impulsion de l’impératrice Cixi à la fin du XIXe siècle, en réponse à la destruction de l’ancien palais. Sur une surface de 2,9 km2, le palais d’été comporte de nombreux palais et temples, qui représentent 70 000 m2 de constructions. Le parc est principalement dominé par la Colline de la Longévité et le Lac de Kunming. Comme autres curiosités, on y trouve notamment un bateau de marbre, une réplique des rues de la ville de Suzhou ou le Long Corridor (728 m) recouvert de plus de 14 000 peintures.

 

 

Spécialités culinaires

La cuisine pékinoise compte de nombreuses spécialités, mais Pékin est surtout connue pour trois d’entre elles : le canard laqué de Pékin, la fondue chinoise et les jiaozi. Dans la rue, il est fréquent de trouver des Pingtang hulu (冰糖葫芦), sucreries à base de cenelles enrobées d’un glaçage.

Le canard laqué de Pékin est une spécialité servie dans le monde entier. Cependant, la façon de le déguster à Pékin diffère de celle des restaurants chinois à l’étranger. Le canard est laqué puis découpé en petits morceaux. Certains restaurants haut de gamme proposent même la découpe du canard devant le client, selon ses préférences, la peau croustillante étant séparée du reste de la viande. Il est ensuite servi avec des galettes dans lesquelles on roule la viande trempée préalablement dans de la sauce et de l’oignon vert. Le plat peut également être accompagné d’un bouillon préparé à partir de la carcasse de l’animal, et d’autres plats utilisant les abats.

La fondue chinoise est un plat qui consiste à faire cuire dans de l’eau bouillante de la viande coupée en fines lamelles, du poisson, des légumes et des pâtes. Le tout est accompagné de sauces diverses. À l’origine, la marmite centrale était chauffée avec des braises de charbon, mais pour des raisons économiques, cette tradition ne perdure plus dans la plupart des restaurants. C’est un dispositif électrique qui joue maintenant ce rôle.

Les jiaozi sont les ancêtres des raviolis italiens. À l’étranger, ils sont connus sous le nom de ravioli chinois. La pâte de jiaozi est fabriquée à partir de farine de blé et d’eau. Il existe de nombreuses variantes de la farce (viande, poisson, légumes), mais la recette la plus populaire dans le Nord de la Chine consiste à faire une farce de viande de porc hachée avec de la ciboule chinoise, de l’œuf et des assaisonnements (vin de cuisine, sauce de soja aux champignons). Les jiaozi peuvent être dégustés directement ou accompagnés de vinaigre doux. Selon les régions, il est possible de mélanger au vinaigre de la sauce soja et/ou de la sauce pimentée. Les jiaozi sont traditionnellement bouillis dans de l’eau, mais ils peuvent être frits ou sautés.

Source: Wikipédia

 

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